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  • jeudi 22 août 2013

     

    Dimanche dernier se tenait la "fête de la batteuse" à Bulhon (village voisin de Crevant Laveine), où j'étais invitée pour la troisième année consécutive, encore que je n'aie pu y participer l'année passée pour cause de travaux dans la maison.

    Toujours aussi sympathique, cette petite fête rassemble quelques dizaines d'exposants divers (coutelliers, travail de l'osier, automates, dentellières, apiculteur, producteur d'oignons, d'aulx, de fromages..., peinture sur objets de récup', travail du bois,  fabrication de roues en tout genre, jardiniers, etc. etc. etc. pardon à ceux que j'oublie !)

     

    J'ai particulièrement admiré les magnifiques objets de mon voisin de gauche, Daniel COSTE, qui est chantourneur sur bois et qu'on voit ici en pleine démonstration :

    Fête à Bulhon

    l'une de ses oeuvres parmi la centaine exposée :

    Fête à Bulhon

    une partie de son stand (il tourne également, et fabrique de très beaux sylos):

    Fête à Bulhon

     

    A ma gauche, les dentellières de Bulhon :

    Fête à Bulhon

    Christiane manie avec dextérité ses fuseaux...je me demande comment elle parvient à s'y retrouver !

     

    Un peu plus loin, ce sont les automates représentant des métiers "anciens", 

     et les coutelliers de Thiers :

    Fête à Bulhon

     

     

    Démonstration de chien gardien de troupeau, à l'entraînement avec des oies, par un éleveur de Rochefort Montagne :

    Fête à Bulhon

    Un charron promène les visiteurs dans le village :

    Fête à Bulhon

     

    et la batteuse bat, dans un nuage de poussière :

     

    Enfin, l'un de mes spectacles favoris, les danses folkloriques auvergnates :

    Fête à Bulhon

    l'orchestre...

     

    et les danseurs :

     

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  • Attention, si vous faites ce dessert, prenez une photo avant que votre famille ne l'ait aperçu, sans quoi il sera trop tard.

    Voici l'unique photo que j'ai pu prendre avant engloutissement du gateau :

     

    Bavarois au citron sur génoise

    La bête se compose de 3 parties ou couches distinctes : la génoise, la crème au citron, le miroir aux fruits rouges.

     

     Ingrédients :

    5 oeufs

    sucre (disons 250g)

    60g de farine

    30g de fécule ou maïzena

    20 cL de crème

    250 mL de jus de citron et éventuellement un zeste.

    3 cuillers à café d'agar-agar

    sel

    400g de fruits rouges environ

     

     

    La génoise : Fouetter 2 jaunes d'oeufs avec 60g de sucre et une pincée de sel. Ajouter 60g de farine, bien mélanger. Battre les 2 blancs d'oeufs en neige ferme et les  incorporer au reste. Etaler cet appareil dans un moule à tarte garni de papier sulfurisé ou au moins beurré.

    Enfourner pendant environ 10 à 15 mn à four chaud (environ 200 °C). Rester à côté : la génoise doit être légèrement dorée, mais surtout pas bronzée !

    Une fois la génoise cuite, la sortir immédiatement du four, et décopuper un cercle de la taille de votre cercle à patisser. Déposer la géoinse découpée au fond du cercle à pâtisser.

    L'arroser avec un sirop fait de coulis de fruits rouges et de sucre (proportions : environ 50g de sucre pour 100g de liquide), lequel sirop aura été porté à ébullition, et maintenu sur le feu quelques minutes. (cuisson "au nappé") A défaut de fruits rouges, on peut utiliser un sirop maison fait d'une cuillère à soupe de confiture de mûres ou autres, diluée dans 100 mL d'eau, le tout cuit au nappé.

     

     

    La crème au citron : Fouetter 3 jaunes d'oeufs avec environ 100g de sucre (mieux vaut en mettre moins et goûter en cours de route). Ajouter 30g de fécule de pomme de terre ou de maïzena, bien mélanger. Ajouter enfin 250 mL de jus de citron (citron pressé ou citron en bouteille, cela marche très bien), et un zeste finement râpé, si on en a.

    Une fois le mélange bien homogène, ajouter 2 cuillers à café d'agar agar, et mettre dans une casserole sur le feu sans cesser de tourner, jusqu'à ce que la fécule ait transformé l'appareil en un crème de la consistance d'une mayonnaise. Une fois l'ébullition atteinte, baisser le feu, et laisser frémir 4 ou 5 mn afin que l'agar agar fasse son effet. Ne pas cesser de tourner pendant ce temps, sinon cela risque de coller ! Eteindre le feu, réserver quelques minutes le temps de monter les blancs en neige.

    Monter les 3 blancs d'oeufs en neige le plus ferme possible, et les incoporer délicatement à la crème.

    Fouetter ensuite également très ferme, 20 cL de crème de préférence entière, qui aura été mise au frigo pendant plusieurs heures auparavant (pour faciliter la "prise"). 

    Incorporer cette crème fouettée à l'appareil de base.

    Laisser tiédir un peu.

     

    Pendant ce temps, la génoise a dû boire le sirop (si elle n'a pas tout bu, ôter l'excédent qui nappe la surface) et refroidir un petit peu. On peut donc y verser la crème au citron, qui ne doit pas être trop chaude, mais pas froide non plus sinon l'agar agar va la faire prendre dans son saladier !

    Mettre tout ça au frigo et l'y oublier quelques heures (au moins 2h)

     

    Le miroir : Mixer environ 300g de fruits rouges (mûres, fraises, framboises...), ajouter un peu de sucre (je ne peux pas dire combien cela dépend des fruits : il faut goûter !). Passer le tout au chinois pour ôter les grains. Ajouter 1 cuiller à café d'agar-agar et mettre sur le feu jusqu'à ébullition. Baisser le feu, et tout en continuant à remuer, laisser frémir 4-5 mn.

    Si on n'a pas de fruits frais ni de coulis, on peut utiliser du sirop (de mûre par exemple), en y ajoutant un peu d'eau pour que ce soit moins sucré. Ne pas oublier l'agar-agar !

    Laisser tiédir la préparation, puis la verser délicatement sur le bavarois : elle va napper et recouvrir entièrement la crème au citron, qui elle doit être bien prise suite à sa réfrigération.

     

    Remettre le gateau au frigo pendant au moins 2 heures (plus c'est mieux.)

     

    Démouler au moment de servir.

     

     

     

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  •  

    Source : http://www.chaos-mondial-organise-resistance-infos.com/article-securite-routiere-la-route-de-plus-en-plus-dangereuse-115194248.html

    Pendant que les docteurs Fol’amour de la sécurité routière gambergent et se satisfont de statistiques discutables, l’industrie automobile stagne ou s’écroule par pans entiers. C’est la crise, mais ce n’est pas que la crise. Rouler devient de plus en plus cher et de plus en plus dangereux. Cher car les pièces de rechange sont devenues inabordables, les assurances n’en parlons pas, et le carburant se vend au prix de l’or (noir).

     

    Dangereux car les réglementations qui foisonnent donnent l’impression d’avoir été mitonnées par des extra-terrestres. Une profonde mutation est imposée aux automobilistes sans préalables explicatifs : la suppression de l’instinct et des réflexes et leur remplacement par une sorte de cahier des charges, la suppression des automatismes de sécurité de l’être humain, remplacés par un stress permanent lié à l’évolution des techniques et des réglementations.

     

    Les nouveaux conducteurs doivent gérer leur conduite en ayant le regard sur deux cadrans conquérants : l’ordinateur de bord (un des grands arguments de vente) et le compteur de vitesse. Au détriment de la route. Or une voiture ne se conduit pas comme un avion, qui peut être piloté aux instruments et se déplacer sans visibilité. Le cadran de l’ordinateur  mélange, grâce à un nombre réduit de touches, le GPS dont les informations sont contradictoires et dont les échelles des cartes varient sans préavis, le téléphone bluetooth, et la radio aux options multiples. Sa voisine la climatisation multifonctions n’est pas en reste. Ce sont des centaines d’options, peut-être même des milliers de combinaisons, dont 99% sont secondaires voire inutiles et parasitaires, que le conducteur peut gérer à sa guise ou subir de façon inopinée, et pendant ce temps il ne regarde pas la route…

     

    On s’étonne ensuite du nombre de morts inexpliquées dans des accidents sans tiers. Et il y a encore pire : le super-stress des limitations de vitesses qui changent tout le temps et que le conducteur est censé gérer, non pas en fonction de la circulation mais en fonction de son cadran, ou au choix en activant en permanence son limitateur et son régulateur. Trop c’est trop, et chaque seconde d’inattention peut être mortelle. Il en est de la circulation comme du reste : l’individu est infantilisé, dépourvu de responsabilité individuelle, obligée de subir les décisions de sa voiture qu’il commande de moins en moins, il conduit l’œil attaché aux cadrans, et surtout, il est réellement obligé de réduire en lui ce qui est la clef de voûte de la sécurité routière : la vigilance, l’observation, la rigoureuse prévention, les réflexes de sécurité, l’instinct de protection, de vie et de survie. Il ne peut plus faire autrement. L’œil du conducteur responsable doit scanner en permanence la route et ses abords, consulter ses rétroviseurs, supposer l’intrusion d’évènements fortuits.

     Au lieu de cela, un enfant court derrière son ballon et sort entre deux voitures stationnées…le choc. Tant pis, je mettais mon régulateur à 50.

    Je roule à 130, un chauffard fait une manœuvre perturbatrice, je dois me dégager au dixième de seconde, le limiteur m’en a empêché, temps de réaction trop court, boum !

    Dans un virage de montagne, le bras touche involontairement le régulateur situé sur le volant, boum, dans le ravin.

     

    Le conducteur moderne, saturé de contraintes, ne sait plus conduire, son pouvoir de réaction et de sauvegarde se stérilise petit à petit, il conduit de plus en plus mal. Il est contraint, dans ce domaine aussi, de lutter contre le bon sens. Nos gendarmes, pour lesquels nous conservons une grande considération, étaient des protecteurs, mais force est de constater qu’ils sont devenus malgré eux des prédateurs au bénéfice de l’Etat. Ils sont la nasse dans laquelle les conducteurs se précipitent car beaucoup préfèrent conduire en sécurité à la marge des réglementations qu’être dangereux dans l’obsession de respecter l’extrémisme réglementaire contre nature dont le non-respect est pourtant sévèrement réprimé.

     

    A chacun son choix, mais il semble néanmoins que la vie passe avant les technologies fumeuses et les réglementations dogmatiques ; exemple (mais ils peuvent être multiples) d’Aubagne à Marignane aux heures de pointe, avec autoroutes, voies rapides, bretelles, souterrains, sections et contre sections, pattes d’oie, échangeurs, réductions de voies, panneaux de limitation de vitesse et radars en saturation, travaux, tunnels et viaducs ‟ toboggans” , le conducteur qui conduit le nez sur son tableau de bord est un danger public. Résultat : pour réduire le risque d’accidents et préserver sa vie et celle des autres, il doit faire passer l’obsession réglementaire au second plan et conduire en fonction du contexte de sécurité que la circulation impose. Quitte à perdre  des points et payer de fortes amendes dans le tonneau des Danaïdes de l’Etat.

     

    Bernard Chupin - Article extrait du journal Présent du vendredi 1er février 2013

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  • Vendredi 7 décembre 2012

    Ou comment avec votre argent on organise un eugénisme de masse : voilà à quoi servent vos dons ! Surtout, ne donnez pas !!!

     



    Serge de Beketch sur le téléthon par hussardelamort

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  • 5 décembre 2012

    C'est tellement vrai...

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  • Jour des Morts 2012

    Mouih, hier après midi, vu le temps magnifique que nous avions ici, je me suis dit que j'aurais bien envie de faire du savon (oui, c'est la marotte du moment, mais ça va certainement passer..)

    Las, pas d'huiles à disposition hormis olive (déjà fait) et pépins de raisin dont les filles du forum acrobulles m'ont vivement déconseillé l'usage en saponification.

    Que faire ? J'avisai alors un pauvre savon de Marseille en cube qui s'ennuyait ferme sous l'évier (plus ou moins naturel la chose enfin, certainement plutôt MOINS...parce que l'appelation savon de Marseille n'étant pas soumise à contrôle, certaines personnes peu scrupuleuses y mettent absolument n'importe quoi).

    Effectivement, à lire l'étiquette, il y avait bien de l'huile d'olive et de l'huile de noix de coco, mais aussi quelques cycles suspects, et des sulfates qui n'avaient pas grand'chose à faire là-dedans. Quant à l'odeur, ben pas terrible, mais je n'allais pas faire ma chochotte.

    Bref, rien à perdre, alors je me dis que c'était le moment de faire de la tambouille.

    J'installai donc un bain-marie dans une grande casserole sur le poele à bois fort surpris car d'habitude, les après midi de jours fériés en hiver, il accueille des poelons de compote de pommes  - les pommes qui fondent avec sucre et cannelle pendant des heures à température douce sur un poele, je ne vous racont même pas ! 

    Je passai mon savon "de Marseille" au mixeur et hop le tout dans la moyenne casserole placée dans la grande casserole bain-marie. J'ajoutai d'abord un peu de lait entier (genre 1/2 verre) mais je m'aperçus vite que c'était loin, d'être suffisant, et après vérification des "recettes" sur le net, j'allongeais considérablement le "sauce", toujours au lait.

    Au bout de presque 2 heures, tout était fondu et j'obtenais une pâte très homogènede la consistance d'une béchamel de compacité moyenne.

    Alors hop, 2 cuillers à soupe de monoï (huile de coco dans laquelle a macéré une fleur de tiaré), 1 cuiller à soupe de miel crémeux d'Auvergne.

    Je séparai la  pâte en deux, pour m'amuser, et je versai 2 gouttes de colorant alimentaire magenta dans l'une des parts, et bleu dans l'autre.

    Et hop, moulage et mise au congélateur pendant 2 heures afin de pouvoir démouler (car chat échaudé...blabla) 

    Démoulage sans souci, mais c'est mou. Enfin, vu la quantité de lait ajoutée, il fallait s'y attendre. Donc séchage pour durée indéterminée, en retournant les zozos tous les jours.

    A suivre !

     

    Savons en refonte

     Il y a bien quelques petites bulles en surface (et pourtant j'ai fait très attention à touiller très doucement la pâte pour ne pas incorporer trop d'air !) mais cela ne me semble pas dramatique.

    L'odeur est assez bizarre...on ne sent pas précisément le monoï, mais quand même, il y a quelque chose.

    Hier, àa sentait encore beaucoup le savon de Marseille, cette odeur fade et écoeurante, mais aujourd'hui, cela s'est beaucoup atténué, et il me semble que l'odeur du monoï ressort... A suivre ! 

     

    Savons en refonte

    J'ai fait mumuse avec le savon cylindrique (moulé dans la boîte en plastique du fromage à tartiner  ail et fines herbes premier prix, de chez Casino.

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