-
Fête de Bulhon 2017 (dimanche 20 août)
De retour de la Fête de la Batteuse de Bulhon un peu lessivée et entièrement cramée sur la moitié du corps, en raison d'un magnifique soleil...et de l'absence de parasol.
J'ai rencontré nombre de personnes intéressantes et sympathiques, notamment une dame qui réalise des patchworks superbes (quelle patience !) et des vacanciers venus de Charente Maritime accompagnés d'un magnifique drahthaar. Qu'est-ce qu'un drahthaar me direz-vous ? bonne question, à laquelle j'ai eu la réponse hier.
C'est cet amour-là :
et la photo ne rend pas justice à la beauté exceptionnelle de cette chienne ! Sans parler de la gentillesse.
Au premier abord j'ai pensé que c'était un griffon, race que j'affectionne, mais les maîtres de cette toutoune m'ont expliqué l'existence de cette race "drahthaar" dont je n'avais jamais entendu parler, et qui est en effet cousine du griffon. D'ailleurs, tous ces chiens sont plus ou moins parents, à la base, avec les barbets...
La Fête de la Batteuse a amené beaucoup de monde comme chaque année, mais pour la première fois, une innovation très déplaisante nous a quelque peu pourri l'après midi, une espèce de "batteleuse" de foire avait été embauchée (ou s'était auto-proclamée) pour gueuler dans un micro à quelques mètres de mon stand, pendant des heures sans interruption.
Rien de nous a été épargné de la part de cette virago : considérations politiques avec imposition de ses opinions, exposition de sa vie privée et de celle de ses "potes", le tout dans un langage très vulgaire qui faisait honte à la gent féminine ("boire un canon", "fumer sa clope", et j'en passe...). Cette harpie ne s'est pas tue plus de 2 minutes d'affilée, c'était une diarrhée ininterrompue qui sortait de sa vilaine bouche. Bref, "une femme de peu voire de rien" comme aurait dit ma grand-mère. Un comportement qui aurait été pénible chez un homme était carrément choquant chez une femme : la honte.
J'ai eu cent fois la tentation violente d'aller lui faire fermer son clapet, mais comme j'apprécie beaucoup les organisateurs de la Fête, qui sont maintenant devenue des copains et sont des gens bien, je me suis contenue. Il n'empêche, si cette poissonnière doit recommencer son cirque l'année prochaine, je demanderai à être placée loin d'elle et de ses hauts-parleurs.
Ses braillements ont importuné à peu près tous les exposants qui étaient situés dans les 10 mètres autour de l'estrade, par leur inanité, leur caractère vraiment déplacé, leur permanence et le volume sonore assourdissant (impossible de tenir une conversation avec les personnes qui venaient regarder le rouet en action, il fallait hurler, j'en ai la voix cassée aujourd'hui).
La mégère m'a tellement contrariée que je n'ai pas réussi à prendre une vidéo des danses folkloriques comme je le fais chaque année...
J'ai retrouvé les habitués, notamment ma voisine de stand la dentellière aux fuseaux Christiane,
- Daniel le chantourneur sur bois qui réalise de magnifiques tableaux, ainsi que son épouse,
- un monsieur qui s'est spécialisé dans la vannerie en roseaux avec des liens en ronce (!) et son épouse,
- un nouvel exposant, venu en camping-car du Finistère avec sa moitié et leur toutou, qui fabrique devant vous des objets en cuir, principalement des bijoux (c'est très intéressant à voir !),
- des céramistes qui présentaient de belles pièces dont certaines fort originales (des cloches par exemple),
- de la peinture sur objets en métal (pots à lait etc.)
et les autres stands habituels (fabrication de paniers, miels, vente d'aulx et oignons, ...)
Côté animations, outre la batteuse, il y avait une démonstration d'attelage et des chiens border-collies qui rassemblaient des brebis.
Et bien sûr les deux calèches comme chaque année :
Tags : bulhon